Le canton de Berne veut être prêt à faire face à une éventuelle augmentation du nombre de requérants d’asile. Sur mandat du Conseil-exécutif, la Direction de la police et des affaires militaires a donc chargé les préfectures, en juin 2016, de rechercher avec les communes des possibilités d’hébergement supplémentaires dans leur arrondissement et de les annoncer au Service des migrations.
Une démarche efficace
La Direction de la police et des affaires militaires se félicite de l’efficacité de la collaboration entre les préfets et les communes. De nombreux lieux susceptibles de servir d’hébergement collectif ont été repérés dans tous les arrondissements, y compris des biens privés. Le Service des migrations vérifie actuellement si ces lieux sont appropriés en termes d’infrastructure, de capacités et d’économicité avant de les lister par ordre de priorité. Les résultats seront transmis aux communes concernées dès que possible. L’évaluation des possibilités d’hébergement annoncées ne fait que commencer. Il est donc encore trop tôt pour déterminer le nombre de places supplémentaires dont le canton pourra disposer.
La recherche se poursuit
La recherche de places d’hébergement supplémentaires pour les demandeurs d’asile se poursuivra jusqu’à la fin 2016. Vu la difficulté de prévoir l’évolution dans le domaine de l’asile et le risque d’une augmentation rapide du nombre de requérants, il est essentiel de disposer d’une liste d’hébergements pouvant être ouverts dans des délais aussi courts que possible. A l’heure actuelle, le canton dispose de 3736 places dans 26 structures collectives et 14 structures d’urgence. De plus, 7 centres d’hébergement collectif proposent 340 places pour des mineurs non accompagnés.
Le canton cherche à disposer d’un nombre suffisant de places d’hébergement supplémentaires pour pouvoir réagir rapidement à l’évolution à venir des demandes d’asile. D’après les préfets, on ne pourra pas assurer un hébergement adapté aux besoins sans la flexibilité qu’offre le recours temporaire aux abris de la protection civile. Suite à l’expérience de ces premiers mois, les préfets sont néanmoins certains de pouvoir remplir leur mandat de planification en collaboration avec les services cantonaux spécialisés car les recherches en cours avancent bien. La coordination est désormais bien rodée et le nouveau rôle des préfets jouit de la reconnaissance des autorités communales.